Logo Logo

Freins à la reprise des activités physiques après rupture du ligament croisé antérieur chez les patients opérés vs non opérés

Ucay, Olivier (2015) Freins à la reprise des activités physiques après rupture du ligament croisé antérieur chez les patients opérés vs non opérés. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

[img]
Preview
PDF
Télécharger (2MB)

Résumé en français

La reprise sportive suite à une rupture du ligament croisé antérieur (LCA) opérée ou non est inférieure à celle attendue malgré de bons scores fonctionnels. Les freins à la reprise sont très peu étudiés chez les non opérés. En l'absence de consensus, le délai postopératoire, l'examen clinique, les mesures de contrôle moteur et de force isocinétique sont des indicateurs utilisés pour autoriser la reprise. L'objectif de l'étude était d'évaluer les freins subjectifs et objectifs à la reprise chez des patients opérés ou non d'une rupture du LCA. 18 patients non opérés vs. 40 opérés ont été inclus à 20 mois de la blessure et à 15 mois de la chirurgie (p=0,0004): les opérés étaient des hommes (77%) jeunes (32 ans) compétiteurs (p<0,005); les non- opérés, des femmes (61%) plus âgées (38 ans) en loisirs réguliers (p<0,005) La moitié des patients reprenait leur sport principal (50 vs 45%). La reprise au niveau antérieur du sport principal était de 33% pour les non-opérés vs 67% pour les opérés, des activités globales de 61% vs 18% (p=0,008). Les freins principaux subjectifs[11] étaient l'appréhension (73 vs 59%), le manque de temps (27 vs 36%) et la douleur (33 vs 23%); le manque de motivation chez les non-opérés (27 %,p<0,005) et de force chez les opérés (14%). Les freins objectifs étaient une raideur en flexion, une longueur du saut monopodal diminuée ; une amyotrophie et une estime de soi dégradée chez les opérés, des scores IKDC (71, p=0,01) et KOOS (94, p=0,008) faibles chez les non opérés. L'ACL-RSI était associé à l'appréhension (. Seuls deux patients répondaient à tous les critères de reprise du sport sans restriction. Les facteurs psychologiques (appréhension, estime de soi) pourraient orienter le choix vers un traitement chirurgical ou conservateur; la diminution de la raideur, un contrôle moteur et une force musculaire symétriques, guider vers la reprise, le risque de récidive étant non négligeable.

Date de soutenance: 3 Avril 2015
Directeur(s) de thèse: Gasq, David
Sujet(s): Thèses > Médecine spécialisée
Facultés: Facultés > Purpan
Mots-clés libres: Ligament croisé antérieur - Opérés - Non opérés - Freins - Reprise du sport
Déposé le: 29 Apr 2015 10:44

Actions (login required)

Voir document Voir document