Gestion des soins non programmés au sein de la CPTS du Nord Aveyron et impact sur le taux de recours aux urgences non suivis d'hospitalisation de sa population

Gillet, Camille (2025) Gestion des soins non programmés au sein de la CPTS du Nord Aveyron et impact sur le taux de recours aux urgences non suivis d'hospitalisation de sa population. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université de Toulouse.

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Résumé en français

Introduction : La prise en charge des soins non programmés (SNP) est un des principaux enjeux de la médecine générale, d'autant plus dans ce contexte de tension des services d'accueil des urgences (SAU). C'est une des missions socles des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) comme celle du Nord Aveyron fondée en 2019. L'objectif principal de notre étude est d'évaluer l'impact de la gestion des SNP en comparant le taux de recours aux urgences non suivis d'hospitalisation de la population du Nord Aveyron à celle du reste du département. Les objectifs secondaires sont de décrire les pratiques professionnelles des médecins généralistes de la CPTS concernant la gestion des demandes de SNP et de quantifier ces demandes. Matériels et Méthodes : Etude quantitative, descriptive, transversale réalisée en deux temps. Recueil des données de juin à octobre 2023 à l'aide d'un questionnaire distribué aux médecins de la CPTS du Nord Aveyron puis, via le DIM, recueil du nombre passages aux urgences non suivis d'hospitalisation recensés en 2023 sur le SAU de Rodez. Résultats : Le taux de recours aux urgences non suivis d'hospitalisation de la population du Nord Aveyron était de 6,56% contre 6,99% pour la population du reste du département. 19 médecins sur 26 ont répondu au questionnaire. Ils travaillaient en moyenne 8 demi-journées par semaine. 95% déclaraient prendre en charge les SNP dans plus de 75% des cas. 84% réservaient des créneaux dédiés aux SNP. 47% déclaraient gérer 6 à 10 demandes de SNP par jour. Discussion : Cette baisse du taux de recours aux urgences est significative mais finalement peu importante et le principal SAU, sous tension, a dû prolonger un accès régulé préalable. Les médecins sont satisfaits de cette gestion des SNP mais l'arrivée de filières dédiées et du SAS nécessiteraient une réévaluation de la situation. L'éducation des patients reste primordiale pour un accès raisonné aux SNP, l'appui des CPTS pourrait être utile.

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