Évolution de la santé mentale et des facteurs de risque cardiovasculaire à 1 an du premier confinement lié au covid-19 - analyses secondaires de l'étude PSYCOV-CV réalisée en population générale française

Mongeau, Mathilde (2024) Évolution de la santé mentale et des facteurs de risque cardiovasculaire à 1 an du premier confinement lié au covid-19 - analyses secondaires de l'étude PSYCOV-CV réalisée en population générale française. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Un confinement de 8 semaines a été mis en place suite à la pandémie de COVID-19 par le gouvernement français en mars 2020. L'objectif était de réduire la transmission virale mais ce confinement a entraîné une baisse des consultations de routine pour les patients atteints de pathologies chroniques et des répercussions négatives sur la santé mentale des individus. L'objectif de cette thèse est d'analyser l'impact du confinement imposé en France sur la santé mentale et les facteurs de risque cardiovasculaire en population générale. Nous avons décrit les trajectoires d'évolution de la santé mentale et de différents facteurs de risque cardiovasculaire depuis le premier confinement jusqu'à 1 an après. Puis nous avons utilisé des modèles de régression logistique multivariés afin de déterminer les facteurs indépendamment associés à la dégradation de la santé mentale et des facteurs de risque cardiovasculaire de manière précoce et durable. Nous avons mis en évidence une proportion importante d'individus ayant une santé mentale altérée dès le confinement pour lesquels l'évolution a suivi les changements de mesures sanitaires instaurées en France. Nous avons également montré qu'il existait une forte proportion de sujets avec une altération des facteurs de risque cardiovasculaire dès le confinement avec une installation voire une augmentation des mauvaises habitudes pendant un suivi de 12 mois post-confinement. Enfin, nous avons mis en évidence les populations qui semblent les plus susceptibles de dégradation précoce et durable de la santé mentale et des facteurs de risque cardiovasculaire. Ces résultats pourraient permettre de mieux cibler individuellement plusieurs interventions pouvant être mises en place pour atténuer les effets négatifs d'un confinement sur la santé mentale et les facteurs de risque cardiovasculaire.

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