Bilan des connaissances des médecins généralistes des Hautes-Pyrénées sur les troubles alimentaires pédiatriques

Garcin, Mylène (2024) Bilan des connaissances des médecins généralistes des Hautes-Pyrénées sur les troubles alimentaires pédiatriques. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Contexte : Les difficultés alimentaires concernent 25 à 50% des enfants. Un consensus récent a permis de définir les " troubles alimentaires pédiatriques ". Des signes tels qu'une hypersélectivité alimentaire, un évitement de la cuillère, des difficultés lors du passage aux morceaux ou un réflexe hypernauséeux peuvent être repérés par le médecin généraliste. Cependant, il existe un retard diagnostique chez les enfants concernés. Les médecins généralistes sont-ils informés sur ces troubles ? Objectif : Evaluer le degré d'information des médecins généralistes des Hautes-Pyrénées concernant les troubles alimentaires pédiatriques. Secondairement, évaluer la pertinence d'une création de support d'information sur les troubles alimentaires pédiatriques. Matériel et Méthode : Etude descriptive transversale par questionnaire informatisé, diffusé entre octobre 2023 et janvier 2024 aux médecins généralistes exerçant dans les Hautes-Pyrénées. Résultats : Nous avons recueilli 42 réponses, soit un taux de participation de 24%. Seulement 19% des répondants avaient reçu une information sur les troubles alimentaires pédiatriques. Pourtant 88% estimaient y avoir été confrontés. Les facteurs de risque et principales manifestations étaient majoritairement bien pressentis par les médecins généralistes malgré un faible degré d'information. Il semblait néanmoins exister une confusion entre troubles alimentaires pédiatriques, néophobie alimentaire et troubles du comportement alimentaire. Conclusion : Cette étude a mis en évidence un manque de formation des médecins généralistes sur les troubles alimentaires pédiatriques. Une sensibilisation au cours des études de médecine générale, la diffusion d'un support d'information aux médecins généralistes et une meilleure communication interprofessionnelle pourraient permettre d'améliorer les connaissances à ce sujet.

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