Etat des lieux des pratiques de suivi des patients ayant subi une opération bariatrique par les médecins généralistes

Passalacqua, Fanny (2024) Etat des lieux des pratiques de suivi des patients ayant subi une opération bariatrique par les médecins généralistes. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : L'obésité, maladie chronique, contribue à une hausse significative de la morbidité et de la mortalité. En réponse à l'augmentation des cas, la chirurgie bariatrique s'est fortement développée. L'étude vise à évaluer comment les médecins généralistes en Occitanie suivent les patients après une chirurgie bariatrique et l'impact de cette chirurgie sur la gestion des maladies chroniques. Méthode : Nous avons mené une étude quantitative descriptive auprès des médecins généralistes d'ex-Midi-Pyrénées du 10 avril au 6 juin 2024. Un questionnaire a été envoyé à 355 médecins. Les réponses étaient anonymes. Résultats : Sur les 130 questionnaires analysés, plus de 75 % des médecins connaissent les indications et contre-indications de la chirurgie bariatrique, mais seulement 40,8 % informent leurs patientes des complications possibles en cas de grossesse. 43,1 % des médecins organisent une consultation trimestrielle avec bilan biologique la première année, mais une consultation dédiée au suivi postopératoire n'est réalisée que dans 10,8 % des cas. Plus de 70 % des généralistes ajustent leurs prescriptions médicamenteuses après l'opération. Bien que 79,2 % prescrivent des compléments multivitaminiques, 15,4 % ne surveillent pas spécifiquement les complications. Seuls 52,3 % assurent un suivi psychologique, et 23,8 % ne réalisent aucun suivi à long terme au-delà du bilan biologique. Conclusion : La majorité des médecins sont informés des recommandations de la HAS pour la prise en charge des patients bariatriques, mais des lacunes demeurent, notamment pour les patientes en âge de procréer. L'application de ces recommandations reste insuffisante, ce qui limite une prise en charge optimale. Le suivi à long terme est souvent inadéquat, en particulier pour les carences et le soutien psychologique, bien que les maladies chroniques associées soient mieux surveillées.

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