Injections de lymphocytes du donneur en prévention de la rechute après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : efficacité, tolérance, et identification d'un outil prédictif de la réponse

Le Grand, Sophie (2023) Injections de lymphocytes du donneur en prévention de la rechute après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : efficacité, tolérance, et identification d'un outil prédictif de la réponse. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Le pronostic de la rechute de leucémie aiguë myéloïde (LAM) après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) est redoutable. Plusieurs traitements de maintenance post-allogreffe peuvent être proposés, mais aucun arbre décisionnel facilitant le choix entre ces thérapeutiques n'est disponible. L'objectif de ce travail a été d'évaluer l'efficacité et la tolérance des injections de lymphocytes du donneur (DLI) en traitement préemptif de la rechute après allogreffe de CSH, chez les patients atteints de LAM ou de syndrome myélodysplasique. 147 patients ont été inclus dans cette étude rétrospective multicentrique appariée. On a observé une augmentation significative de la survie sans rechute chez les patients traités par DLI (p < 0.001). En revanche, ce bénéfice a été contrebalancé par une incidence significativement plus élevée de GVH sévères (p < 0.001). Dans l'objectif d'améliorer la sélection des patients, nous avons évalué l'impact du score de divergence allélique (HED), reflet de l'immunopeptidome présenté aux complexes HLA, sur l'efficacité et la tolérance des DLI. On a observé une augmentation significative de la survie sans rechute et sans GVH lorsque les scores HED donneurs en classe II étaient élevés, particulièrement le locus HLA-DQA1. Afin d'identifier les patients pour lesquels les DLI seraient le plus bénéfique, notre étude suggère l'utilisation du score de divergence allélique comme outil prédictif.

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