Lefebvre, Félicie
(2024)
L’IVG médicamenteuse en cabinet de médecine générale : un état des lieux des connaissances chez les médecins généralistes de Haute-Garonne, Tarn-et-Garonne et Ariège en 2024.
Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.
Résumé en français
Introduction : La pratique de l'IVG médicamenteuse hors établissement de santé est autorisée aux médecins généralistes depuis 2004 suite à l'apparition d'un décret d'application de la loi du 4 Juillet 2001. La part des IVG réalisées en dehors des établissements de santé ne cesse d'augmenter. La méthode médicamenteuse est celle qui est actuellement la plus réalisée. Notre étude avait pour objectif principal d'évaluer les connaissances des médecins généralistes sur la pratique de l'IVG médicamenteuse en cabinet de médecine générale en 2024 dans trois départements d'Occitanie. Matériels et Méthodes : Cette étude observationnelle, descriptive et transversale est basée sur un auto-questionnaire diffusé par courrier électronique aux médecins généralistes installés en Ariège, Haute-Garonne et Tarn-et-Garonne, qu'ils pratiquent ou non des IVG médicamenteuses en ville. L'enquête s'est déroulée du 16 Février 2024 au 16 Mai 2024. Résultats : 96 questionnaires ont été recueillis et analysés. Notre échantillon était constitué majoritairement de femmes et âgé de 30 à 49 ans. Les connaissances concernant la législation encadrant l'IVG en France sont majoritairement connues de l'ensemble des médecins généralistes, hormis la suppression du délai de réflexion parmi les médecins généralistes ne pratiquant pas d'IVG (48,75% affirment qu'il existe toujours un délai de réflexion pour les femmes majeures et 61,25% pour les femmes mineures). Seuls 6,25% des médecins généralistes pratiquant l'IVG et 17,5% des médecins généralistes ne pratiquant pas d'IVG ont connaissance du bilan minimal recommandé avant de pratiquer une IVG. 92,5% des médecins généralistes ne pratiquant pas d'IVG ont connaissance de la prise en charge en totalité de la procédure d'IVG par la CPAM et de la possibilité d'une anonymisation de cette procédure. La majorité des répondants se montrait peu intéressée par la pratique de l'IVG en cabinet de médecine générale (73,75%). Conclusion : Cette étude confirme l'importance de développer la formation initiale et continue des médecins généralistes afin de mieux recevoir et orienter les patientes en demande d'IVG, ainsi que de permettre de lever certains freins à la pratique de l'IVG. Des directives ministérielles se développent en ce sens.
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Date de soutenance: |
23 Septembre 2024 |
Directeur(s) de thèse: |
Girbet, Olivier |
Sujet(s): |
Thèses > Médecine générale |
Facultés: |
Facultés > Rangueil |
Mots-clés libres: |
Interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse - Connaissances - Pratique - Médecins généralistes |
Déposé le: |
10 Oct 2024 07:49 |
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