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Evaluation comparée de la toxicité des combinaisons des inhibiteurs de B-RAF et MEK dans le mélanome : étude rétrospective en Occitanie entre 2015 et 2020

Lacassagne, Marion (2024) Evaluation comparée de la toxicité des combinaisons des inhibiteurs de B-RAF et MEK dans le mélanome : étude rétrospective en Occitanie entre 2015 et 2020. Thèse d'exercice en Thèses > Pharmacie, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Le mélanome est un cancer de la peau avec un fort potentiel métastatique. Depuis les années 1980, son incidence ne fait qu'augmenter. Depuis 2015, de nouvelles thérapies ciblées ont été introduites en France : les inhibiteurs de BRAF et MEK. Cependant, leur toxicité à long terme reste à évaluer. Ces traitements ciblent une mutation particulière de la protéine BRAF à l'origine du processus tumoral ; celle ci intervenant de façon normale dans la croissance et la survie des cellules cutanées. Les traitements par anti-BRAF, souvent associés à des inhibiteurs de MEK, présentent plusieurs effets indésirables. Parmi eux, des toxicités dermatologiques, musculosquelettiques, digestives, ophtalmiques, endocrinologiques et cardiovasculaires sont fréquentes. Les effets indésirables incluent notamment hyperkératose, arthralgies, nausées, vomissements, diarrhées, anomalies hépatiques, hypertension, décollement de la rétine, dysfonctionnement ventriculaire, et allongement de l'intervalle QT. Nous avons réalisé entre 2015 et 2020 une étude descriptive rétrospective basée sur des données de l'Assurance Maladie d'Occitanie. Cette étude vise à évaluer la toxicité de ces thérapies, en se concentrant sur les déclarations d'affections de longue durée (ALD) liées aux effets indésirables cités ci dessus. Cependant, toutes les toxicités n'ont pu être évaluées, puisque toutes ne correspondent pas à une ALD. Bien que les mélanomes BRAF mutés ne soient pas majoritaires, ils ont une mortalité plus élevée que les mélanomes BRAF non mutés. Cependant, les thérapies ciblées utilisées pour le traitement des mélanomes BRAF mutés ne semblent pas augmenter le risque de problèmes cardiaques, neurologiques, pulmonaires ou de diabète comparé aux mélanomes non mutés. On observe que la plupart des patients suivent une bithérapie BRAFi/MEKi, la combinaison la plus fréquente étant Tafinlar/Mekinist. Chacune d'entre elles possèdent des caractéristiques qui lui sont propres. Aucune combinaison n'a de supériorité en terme d'efficacité. Le choix se fera surtout sur le profil de sécurité de ces dernières en fonction des antécédents du patient. Cependant, des résistances aux traitements sont observées, ce qui a conduit à l'étude de trithérapies incluant des inhibiteurs de BRAF, de MEK et de PD-1/PD-L1 pour améliorer le pronostic des patients.

Date de soutenance: 13 Juin 2024
Directeur(s) de thèse: Rastegari, Maryam
Sujet(s): Thèses > Pharmacie
Facultés: Facultés > Pharmacie
Mots-clés libres: Mélanome - Mauvais pronostic - Augmentation de l'incidence - Thérapeutique ciblée - Inhibiteurs de BRAF et MEK - Effets indésirables - Toxicité dermatologique - Toxicité ophtalmologique - Toxicité cardiaque - Toxicité pneumologique - Toxicité neurologique - ALD - Etude descriptive rétrospective - Assurance Maladie d'Occitanie - Bithérapie - Résistance
Déposé le: 18 Sep 2024 09:23

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