Mise en place d'un parcours de soins pour le patient insuffisant cardiaque par la CPTS Tarbes-Adour : étude descriptive des 50 premiers patients

Tartas, Hélène (2024) Mise en place d'un parcours de soins pour le patient insuffisant cardiaque par la CPTS Tarbes-Adour : étude descriptive des 50 premiers patients. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : l'insuffisance cardiaque est une maladie chronique, fréquente avec une mortalité importante et responsable d'un grand nombre d'hospitalisations potentiellement évitables. Une étude nationale française a mis en évidence un défaut de coordination entre la ville et l'hôpital. En 2022, la CPTS Tarbes-Adour a créé un parcours de soins pour le patient insuffisant cardiaque "PIC 65". L'objectif principal de notre étude est de décrire le suivi du patient inclus dans ce parcours. Méthode : étude observationnelle, descriptive, rétrospective, multicentrique conduite à partir des dossiers des patients suivis à la Clinique Ormeau et au Centre hospitalier de Bigorre. Les données ont été recueillies du 1er novembre 2022 au 30 avril 2024 dans un tableau Excel construit à priori et à l'aide d'un questionnaire envoyé aux médecins traitants. Résultats : parmi les 50 patients inclus : 6 perdus de vue, 5 décédés, 8 réponses de médecin généraliste. Les patients étaient âgés et polypathologiques. 13 (26%) patients ont été inclus dans PRADO IC, 19 (38%) ont participé au programme d'ETP et 13 (26%) ont fait de la réadaptation cardiaque. Au moins 7 (14%) patients ont vu un médecin au 7e jours, 100% des patients ont été évalués lors d'une HDJ à 1 mois. Plus de 75% des patients ont été vus par un médecin à 3 mois, 6 mois et 12 mois dont les deux tiers par un cardiologue. 14% des patients ont été hospitalisés à 6 mois pour motif IC, 22% à 12 mois avec majoritairement un mode d'entrée par les urgences. Conclusion : le parcours de soins PIC65 place le patient au cœur d'une prise en charge pluriprofessionnelle et renforce son suivi lors de sa période la plus vulnérable. Inclure un accompagnement social et une évaluation gérontologique apparaissent indispensables. Les médecins généralistes semblent peu informés sur l'existence du parcours. Améliorer la communication auprès de l'ensemble des acteurs de santé renforcerait cette prise en charge globale du patient.

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