Etat des lieux des connaissances des signes d'alerte et des outils de dépistage des troubles du spectre autistique chez l'enfant de moins de 3 ans par les médecins généralistes de Haute-Garonne

Jego, Mathilde (2024) Etat des lieux des connaissances des signes d'alerte et des outils de dépistage des troubles du spectre autistique chez l'enfant de moins de 3 ans par les médecins généralistes de Haute-Garonne. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : les troubles du spectre autistique sont un enjeu majeur de santé publique puisqu'ils concernent environ 1% des naissances en France. Les signes apparaissent précocement dans le développement de l'enfant. Il existe des outils de dépistage créés à destination des professionnels de santé et la HAS a publié en 2020 un guide pour le repérage des signes d'alerte de développement inhabituel de l'enfant. L'objectif de notre étude est d'évaluer les connaissances de signes d'alerte de TSA et d'un outil de dépistage utilisable chez l'enfant de moins de 3 ans par les médecins généralistes de Haute-Garonne. Matériels et méthode : nous avons mené une étude quantitative descriptive transversale à l'aide d'un questionnaire diffusé auprès des médecins généralistes installés en Haute-Garonne, du 05/07/2023 au 31/10/2023. Résultats : 46 questionnaires ont été retournés et analysés. Les médecins ayant répondu étaient principalement des femmes et travaillaient en cabinet de groupe. La majorité des médecins ne connaissaient pas bien les signes d'alerte de TSA. 58,7% des médecins connaissaient le questionnaire M-CHAT pour le dépistage des TSA avant 3 ans et 26% l'utilisaient. 65,2% des médecins n'utilisaient pas d'outil de dépistage des TSA, en majorité par manque de formation et de connaissance. Conclusion : la majorité des médecins ne connaissaient pas les signes d'alerte des les outils de dépistage des TSA, les résultats sont concordants avec d'autres travaux menés dans le reste de la France. Une meilleure communication autour des outils et une amélioration de la formation pourraient permettre une meilleure connaissance des médecins généralistes et une utilisation systématique de l'utilisation des outils.

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