Prévention et prise en charge de la douleur vaccinale de 0 à 6 ans : étude observationnelle descriptive chez les médecins de soins primaires de Haute- Garonne

Demot, Adeline (2023) Prévention et prise en charge de la douleur vaccinale de 0 à 6 ans : étude observationnelle descriptive chez les médecins de soins primaires de Haute- Garonne. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : la vaccination est un motif de consultation fréquent du suivi pédiatrique. Elle est considérée comme intrinsèquement douloureuse. La douleur ressentie lors du geste par l'enfant préoccupe les parents et les praticiens. Objectifs : déterminer les pratiques de prévention de la douleur lors de la vaccination des enfants de 0 à 6 ans par les médecins de soins primaires (médecins généralistes, pédiatres et médecins de PMI) de Haute-Garonne, et leur adéquation avec les méthodes recommandées dans la littérature. L'objectif secondaire était d'établir une comparaison de ces pratiques selon le type d'exercice médical. Matériel et méthodes : étude observationnelle descriptive réalisée par auto-questionnaire anonyme diffusé auprès des médecins de soins primaires de la Haute-Garonne. Résultats : dans leur prise en charge de la douleur vaccinale, 86,92% réalisaient le vaccin le moins douloureux en premier. L'injection se faisait sur la face antéro-latérale de la cuisse chez les nourrissons, à 90,77% dans le deltoïde pour les enfants de plus de 2 ans. L'utilisation d'anesthésiants locaux était prévalente (68,48%) et le paracétamol était le seul antipyrétique antalgique prescrit. En parallèle ils utilisaient des stratégies non médicamenteuses comme la distraction (plus de 70 % à partir de 11 mois), l'allaitement (77,69%), la succion non nutritive (40%) ou les solutions sucrées (27,69%). Conclusion : la technique vaccinale pouvait faire l'objet d'améliorations alors que les prescriptions d'antalgiques étaient adaptées. Le protocole spécifique au Bexsero était encore peu connu. La douleur vaccinale peut être considérée comme la première cause de douleur iatrogène infantile. Optimiser cette prise en charge peut diminuer l'anxiété de l'enfant lors de futures consultations médicales. Cela peut aussi améliorer l'adhésion au soin et la relation de confiance entre le médecin et les familles.

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