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Pratique de l'échoscopie par le médecin généraliste en soins primaires : état des lieux dans l'ex-région Midi-Pyrénées

Nabonne, Chloé (2023) Pratique de l'échoscopie par le médecin généraliste en soins primaires : état des lieux dans l'ex-région Midi-Pyrénées. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : l'échographie est un outil diagnostique de plus en plus utilisé en médecine moderne. La pratique échoscopique en médecine générale semble se démocratiser mais qu'en est-il vraiment dans la pratique ? Quelle est la place de l'échoscopie en soins primaires chez les médecins généralistes ? Matériel et méthode : une étude quantitative observationnelle descriptive a été réalisée à l'aide d'un questionnaire diffusé via l'URPS aux médecins généralistes installés en libéral dans l'ex-région Midi-Pyrénées. L'objectif principal était d'analyser la pratique de l'échoscopie chez les médecins généralistes. Les objectifs secondaires étaient d'en identifier les intérêts et freins. Résultats : sur les 167 réponses analysées, 26,95 % des médecins étaient formés, et parmi eux, 71,11 % utilisaient l'échoscopie dans leur pratique. Le profil des utilisateurs était plutôt des hommes jeunes installés en libéral dans un cabinet de groupe en zone semi-urbaine. Le centre d'imagerie le plus proche était souvent à moins de quinze minutes mais le délai de rendez-vous était entre quinze jours et un mois. La formation majoritairement faite (84,36 %) et la plus adaptée à la médecine générale (92,59 %) était celle réalisée via l'organisme DPC. Les principales motivations des médecins à se former étaient l'enrichissement des connaissances (87,50 %) et l'amélioration du diagnostic (81,25 %). Les bénéfices retrouvés par les pratiquants étaient l'amélioration du diagnostic (90,63 %), l'amélioration de l'orientation du patient (81,25 %) et la réduction de l'incertitude (81,25 %). Elles étaient faites de façon hebdomadaire pour 40,63 % et quotidienne pour 37,50 % des pratiquants. Les situations écho-cliniques les plus représentées étaient au niveau abdominal (87,50 %) et néphro-urologique (78,13 %). Les freins majeurs mis en évidence par les médecins échoscopistes étaient le manque de rentabilité (62,50 %) et l'aspect chronophage de la pratique (56,25 %). Les obstacles décourageant les médecins à se former étaient le manque de temps (65,93 %) et la responsabilité médico-légale (28,15 %). Par ailleurs pour plus d'un tiers d'entre eux, cette pratique était réservée aux spécialistes de l'imagerie. Pour autant, la totalité des médecins échoscopistes et près des deux tiers des non pratiquants étaient convaincus que l'échoscopie allait être une pratique d'avenir en médecine générale. Conclusion : L'échoscopie reste un outil paraclinique dont le médecin généraliste peut tirer un bénéfice majeur dans plusieurs situations écho-cliniques. Cet outil est le prolongement de l'examen clinique et trouve donc toute sa place en médecine générale libérale. C'est par ailleurs un outil de communication permettant la gestion de l'incertitude diagnostique. Une formation spécifique à la médecine générale ainsi qu'une cotation adaptée devraient être mises en place.

Date de soutenance: 1 Juin 2023
Directeur(s) de thèse: Abdi-Kriaa, Leïla
Sujet(s): Thèses > Médecine générale
Facultés: Facultés > Rangueil
Mots-clés libres: Echographie - Ultrasonographie - Echoscopie - Echographie clinique ciblée - Médecine générale - Médecin de famille - Médecin généraliste - Ambulatoire - Médecine de ville - Soins primaires
Déposé le: 14 Jun 2023 12:15

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