Caractéristiques cliniques de la COVID-19 en pédiatrie à l'Hôpital des Enfants du CHU de Toulouse : une étude de cohorte rétrospective

Raso, Céline (2022) Caractéristiques cliniques de la COVID-19 en pédiatrie à l'Hôpital des Enfants du CHU de Toulouse : une étude de cohorte rétrospective. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : les formes pédiatriques de la Covid-19 sont décrites le plus souvent comme bénignes. Cependant, dans certains cas, il existe un risque d'hospitalisation et de formes sévères. L'émergence de nouveaux variants oblige à réévaluer constamment nos connaissances sur la maladie. Objectif : décrire les caractéristiques cliniques de la COVID-19 chez l'enfant. Matériels et méthodes : étude épidémiologique observationnelle, rétrospective, monocentrique sur l'Hôpital des Enfants du CHU de Toulouse du 1er mars 2021 au 1er mars 2022 incluant tous les enfants de moins de 15 ans admis pour une infection aiguë à la COVID-19 ou un PIMS. Résultats : le spectre clinique de la COVID-19 chez l'enfant est large. Les patients présentant une comorbidité, ayant une CRP > 50 mg/L ou présentant une coinfection virale sont plus à risque d'hospitalisation. Les facteurs associés aux formes sévères sont la présence de signes respiratoires bas, neurologiques ou digestifs. L'infection par le variant Delta est associée à un risque de forme sévère, alors que le variant Omicron est un facteur protecteur. La détection moléculaire rapide de la COVID-19 et la CRP pourraient améliorer la prise en charge des nourrissons fébriles de 1 à 3 mois aux urgences pédiatriques. Une attention particulière doit être portée sur les nourrissons de moins d'un mois, plus à risque de forme sévère. Conclusion : bien que l'atteinte respiratoire haute soit la plus fréquente et bénigne chez l'enfant, le diagnostic de la COVID-19 doit être évoqué devant des signes extra-pulmonaires, car associés à la survenue de formes sévères. Nos données sont rassurantes concernant l'infection par le variant Omicron, majoritaire actuellement, car il est significativement plus souvent associé à des formes non sévères.

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