Traitement du kyste dorsal du carpe par ponction-aspiration, infiltration de corticoïdes et criblage capsulaire échoguides, à l'aiguille de 21G : étude prospective à propos de 33 cas

Rachita Lepape, Kevin (2022) Traitement du kyste dorsal du carpe par ponction-aspiration, infiltration de corticoïdes et criblage capsulaire échoguides, à l'aiguille de 21G : étude prospective à propos de 33 cas. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : le kyste dorsal du carpe est une pathologie bénigne fréquemment rencontrée. Des zones d'ombres persistent autour de sa pathogénie, et les traitements existants présentent tous un risque de récidive, de 8 à 100% pour la ponction-aspiration avec ou sans infiltration de corticostéroïdes, contre 0 à 40% pour la chirurgie, mais avec des complications plus fréquentes et plus sérieuses. Objectif : l'objectif de ce travail prospectif a été de d'étudier la faisabilité et l'efficacité d'une variante de la ponction-aspiration-infiltration échoguidée, en y ajoutant un geste de "criblage" à l'aiguille du pédicule d'origine du kyste, pour tenter d'imiter le geste chirurgical. Méthode : nous avons inclus 33 patients présentant un kyste dorsal du carpe et traités par un opérateur entrainé. Le suivi a été réalisé par entretiens téléphoniques à M1, M6 et en fin d'étude (14 mois en moyenne), avec évaluation des récidives, de la douleur (EVA) et de la fonction (PRWE). Résultats : l'âge moyen de notre cohorte était de 31,7 ans, avec une prédominance féminine à 57,6%. Le PRWE et l'EVA ont significativement diminués entre J0 et les différents temps de notre étude. Le taux de récidive des kystes est élevé en valeur absolu et se majore dans le temps (54,5% à 6 mois et 72,7% en fin d'étude), mais une amélioration clinique satisfaisante (baisse du PRWE de plus de 14 points) est obtenue dans 72,7% des cas à 6 mois et dans 60,6% des cas en fin d'étude, avec un taux de satisfaction global élevé à 76%. Conclusion : l'approche "micro-invasive" par criblage capsulaire échoguidé est sûre et réalisable par un opérateur entraîné. Elle permet une amélioration clinique significative mais dont l'effet semble s'estomper avec le temps : 60,6% de patients sont améliorés avec un recul moyen de 14 mois. Son effet sur le risque de récidive n'est pas meilleur que les autres traitements conservateurs existants.

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