Enquête des pratiques analgésiques sur les fractures de l'extrémité supérieure du fémur aux urgences de Lourdes

Balédent, Cyril (2022) Enquête des pratiques analgésiques sur les fractures de l'extrémité supérieure du fémur aux urgences de Lourdes. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Objectif : l'objectif de notre étude était d'analyser la prise en charge analgésique des fractures de l'extrémité supérieure du fémur aux urgences de Lourdes en 2019. Méthode : enquête de pratique rétrospective mono centrique sur un an des patients se présentant aux urgences avec un diagnostic de fracture de l'extrémité supérieure du fémur extrait via la CIM 10. L'objectif principal était d'évaluer les méthodes d'analgésies utilisées aux urgences de Lourdes dans les fractures de l'extrémité supérieure du fémur. Les objectifs secondaires étaient d'étudier l'évaluation de la douleur par les urgentistes, de mesurer l'impact des méthodes sur l'analgésie et d'analyser par le biais d'un questionnaire adressé aux urgentistes de Lourdes quels sont les freins à l'utilisation de l'anesthésie locorégionale (ALR). Résultats : quatre-vingt-un patients ont été inclus et soixante-quinze ont été analysés. La douleur à l'arrivée était notifiée dans un peu moins de 75 % des cas et était modérée à intense au repos et à la mobilisation dans respectivement 64 % et 100 % des cas. Quatre-vingt-huit pour cent des patients ont reçu une analgésie systémique et 44 % un bloc péri-nerveux par les urgentistes ; au total, 93,3 % ont bénéficié d'une action analgésique. Le bénéfice de ces actions n'a été réévalué que dans 53,3 % des cas. Il ressort de l'enquête auprès des urgentistes que le manque de temps et le flux important étaient les principaux freins à la réalisation d'un bloc péri-nerveux. Conclusions : la prise en charge de la douleur est multimodale et doit faire l'objet d'une évaluation systématique. Le recours aux BPN devrait trouver une place centrale dans les FESF en association avec les analgésiques systémiques et le manque de temps ne devrait pas être un frein à son utilisation. Une prise en charge optimale des patients passe donc par la mise en place de protocoles où l'évaluation de la douleur et l'utilisation de techniques d'ALR devraient devenir la norme.

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