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Incidence des rejets aigus et des DSAs de novo chez les patients transplantés rénaux à faible risque immunologique traités par tacrolimus, acide mycophénolique et corticoides avec ou sans traitement d’induction

Gabilan, Charlotte (2022) Incidence des rejets aigus et des DSAs de novo chez les patients transplantés rénaux à faible risque immunologique traités par tacrolimus, acide mycophénolique et corticoides avec ou sans traitement d’induction. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : les traitements d'induction sont largement utilisés en transplantation rénale. Chez les patients transplantés rénaux à faible risque immunologique, l'induction par anti-IL2R est recommandée. Cependant, cette recommandation est basée sur des études utilisant un traitement d'entretien dépassé, c'est-à-dire incluant la Cyclosporine A. Chez les patients à faible risque immunologique recevant du Tacrolimus, de l'Acide Mycophénolique (MPA) et des stéroïdes, le bénéfice du traitement d'induction n'est pas prouvé. Méthodes : c ette étude rétrospective monocentrique visait à évaluer l'incidence des anticorps spécifiques du donneur de novo (dnDSAs) et du rejet aigu prouvé par biopsie (BPAR) chez les patients transplantés rénaux à faible risque immunologique traités par Tacrolimus, MPA et stéroïdes avec ou sans traitement d'induction. Entre Mars 2008 et Décembre 2017, 586 patients nouvellement transplantés rénaux à faible risque immunologique (absence d'anticorps anti-HLA préformé évalué par technique Luminex) ont été inclus dans l'étude. Au total, 310 ont reçu un traitement d'induction (parmi eux : 282 anti-IL2R et 28 ATG) et 276 n'en ont pas reçu. Résultats : à deux ans, des dnDSAs et BPAR ont été observés chez, respectivement, 22 (3,8%) et 68 (11,6%) patients. L'incidence cumulée des dnDSAs avait tendance à être plus élevée dans le groupe de traitement par induction (5,5%) par rapport au groupe sans induction (1,8%, p = 0,020). Les taux de BPAR étaient similaires entre les deux groupes. A cinq ans, les dnDSAs, la survie du greffon et du patient ne différaient pas selon l'analyse de Kaplan-Meier. Conclusion : cette étude rétrospective conforte le fait que les patients transplantés rénaux à faible risque immunologique évalués par technique Luminex et traités par Tacrolimus, MPA et stéroïdes comme traitement d'entretien initial ne nécessitent pas de traitement d’induction.

Date de soutenance: 15 Avril 2022
Directeur(s) de thèse: Marion, Olivier
Sujet(s): Thèses > Médecine spécialisée
Facultés: Facultés > Purpan
Mots-clés libres: Thérapie d’induction - Anti IL2R - Rejets aigus - DSA de novo
Déposé le: 29 Sep 2022 11:44

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