Etude des pratiques concernant le dépistage individuel du cancer du poumon par les médecins généralistes de Haute-Garonne

Salmon, Marie (2022) Etude des pratiques concernant le dépistage individuel du cancer du poumon par les médecins généralistes de Haute-Garonne. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer tout sexe confondu. Son facteur de risque principal est le tabagisme actif. Plusieurs études ont démontré l'efficacité du dépistage sur la diminution de la mortalité. L'HAS jugeait que les conditions n'étaient pas réunies pour le mettre en place, mais fin 2021 elle a réactualisé son avis et demandait la réalisation d'un projet pilote pour évaluer les modalités d'un tel dépistage. Objectif : état des lieux des pratiques de dépistage individuel pour le cancer du poumon par les médecins généralistes de Haute-Garonne. Matériel et méthode : étude épidémiologique descriptive transversale réalisée par questionnaire auprès des médecins généralistes de Haute-Garonne. Résultats : 158 réponses ont été recueillies, environ 2/3 réalisent un dépistage individuel du cancer du poumon. La majorité de l'effectif exerce en milieu urbain. Parmi les médecins réalisant le dépistage la majorité utilisent le scanner thoracique spc, 1/3 utilisent la radiographie thoracique. Le dépistage est réalisé pour la quasi-totalité chez les hommes et les femmes, l'âge seuil le plus utilisé est 50 ans, pour l'exposition au tabac : 45% n'utilise pas de seuil, le reste est entre 20 et 30 PA. Le dépistage n'est réalisé qu'une seule fois ou à une fréquence non définie pour la plupart des médecins. Il n'a pas été montré de différence statistiquement significative dans les modalités de dépistage en fonction du mode d'exercice. Conclusion : s'il n'y pas pour l'instant de recommandation pour la pratique du dépistage du cancer du poumon, les médecins généralistes s'impliquent. Malgré cela, les réponses aux questionnaires nous montrent que ses modalités de réalisation sont hétérogènes. Il est donc important de mettre en place des recommandations claires. Cela devra bien sûr s'accompagner d'une démarche d'accompagnement au sevrage tabagique pour les patients.

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