Logo Logo

Etude d'une cohorte de patients porteurs de syndromes hyperéosinophiliques lymphoïdes et idiopathiques : recherche de facteurs associés à la corticodépendance

Guille, Marie (2021) Etude d'une cohorte de patients porteurs de syndromes hyperéosinophiliques lymphoïdes et idiopathiques : recherche de facteurs associés à la corticodépendance. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

[img]
Preview
PDF
Télécharger (2MB)

Résumé en français

Introduction : les objectifs de cette étude rétrospective étaient dans un premier temps de décrire les caractéristiques clinico-biologiques et la réponse au traitement d'une série de patients porteurs de syndromes hyperéosinophiliques, en fonction de leur étiologie; et dans un deuxième temps d'identifier des facteurs associés à la corticodépendance dans les formes lymphoïdes et idiopathiques. Méthodes : ont été inclus des patients porteurs de syndromes hyperéosinophiliques pris en charge entre janvier 2010 et juin 2020 sur le CHU et l'Institut Universitaire du Cancer de Toulouse. Les patients présentant des formes réactionnelles médicamenteuses, paranéoplasiques ou parasitaires ont été exclus. Pour l'analyse de la corticodépendance, a été menée une étude multicentrique française chez des patients présentant une forme lymphoïde ou idiopathique de la maladie. Résultats : 128 patients ont été inclus dans l'analyse unicentrique. 57.8% présentaient un syndrome hyperéosinophilique idiopathique, 8.6% lymphoïde et 6.2% myéloïde. Une atteinte pulmonaire était retrouvée chez 40.6% des patients, cutanée chez 37.5% et digestive chez 28.1%. Une corticothérapie a été employée en première intention chez 82.8% des patients. Parmi les formes idiopathiques et lymphoïdes, 61.0% ont présenté une corticodépendance. L'analyse multicentrique a permis l'étude de 120 patients, et a montré une association entre la présence d'une atteinte pulmonaire et la survenue de la corticodépendance (OR : 2.15 [IC 95% : 1.0-4.6]), de façon indépendante du caractère systémique ou restreint à cet organe de la maladie. L'âge, le sexe, le diagnostic, les autres manifestations cliniques n'ont pas montré d'association significative à la corticodépendance. Conclusion : les syndromes hyperéosinophiliques lymphoïdes et idiopathiques sont des affections fréquemment corticodépendantes, dans lesquelles l'introduction d'un traitement d'épargne cortisonique pourrait se discuter précocement en présence d'une atteinte pulmonaire.

Date de soutenance: 8 Octobre 2021
Directeur(s) de thèse: Alric, Laurent
Sujet(s): Thèses > Médecine spécialisée
Facultés: Facultés > Purpan
Mots-clés libres: Syndrome Hyperéosinophilique - Corticothérapie - Corticodépendance
Déposé le: 21 Mar 2022 16:34

Actions (login required)

Voir document Voir document