Midostaurine en pratique courante : évaluation et impact des traitements associés sur la réponse et la toxicité dans la prise en charge des leucémies aiguës myéloïdes

Favrin, Auriane (2021) Midostaurine en pratique courante : évaluation et impact des traitements associés sur la réponse et la toxicité dans la prise en charge des leucémies aiguës myéloïdes. Thèse d'exercice en Thèses > Pharmacie, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

L'arrivée des inhibiteurs de tyrosine kinase dans le domaine de l'oncologie a permis d'améliorer considérablement la survie, le pronostic et la qualité de vie des patients. C'est le cas par exemple de la Midostaurine, une molécule de thérapie ciblée appartenant à la famille des inhibiteurs de tyrosine kinase anti-FLT3. Elle est indiquée dans le traitement des patients adultes présentant une leucémie aiguë myéloïde nouvellement diagnostiquée avec mutation du gène FLT3, en association avec une chimiothérapie conventionnelle, le traitement de première intention. La Midostaurine intervient donc dans une logique de personnalisation du traitement en fonction des caractéristiques de la maladie. Du fait de son métabolisme hépatique par le cytochrome 3A4, la Midostaurine peut faire l'objet d'interactions médicamenteuses avec un certain nombre de molécules prises de manière concomitante. L'objectif de ce travail est d'évaluer l'impact des traitements habituels des patients sur la réponse et la toxicité de la Midostaurine dans la prise en charge des leucémies aiguës myéloïdes. Afin d'y parvenir, 18 patients ayant débuté un traitement par la Midostaurine entre juin 2018 et mai 2020 à l'Oncopole de Toulouse ont été sélectionnés. L'ensemble de leurs traitements habituels a pu être récupéré pour réaliser l'analyse des interactions. Les effets indésirables des patients ont été recueillis dans les fichiers informatiques sur le logiciel de l'Oncopole. D'après les résultats obtenus, il semblerait que les interactions médicamenteuses ne majorent pas la toxicité de la Midostaurine. Cependant, il est difficile de conclure sur l'impact des interactions médicamenteuses car cette étude présente de nombreuses limites. Afin de confirmer ou d'infirmer les résultats obtenus, cette étude est à confronter avec d'autres, ayant un niveau de preuve supérieur.

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