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Comparaison des profils de susceptibilité aux effets indésirables des immunothérapies en oncologie : étude exploratoire cas témoins nichée dans une cohorte historique du CHU de Lyon

Pluye, Manon (2019) Comparaison des profils de susceptibilité aux effets indésirables des immunothérapies en oncologie : étude exploratoire cas témoins nichée dans une cohorte historique du CHU de Lyon. Thèse d'exercice en Thèses > Pharmacie, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Objectif : cette étude décrit les profils de patients traités par un inhibiteur aux points de contrôle immunitaire, qu'un événement indésirable (EI) se soit produit ou non, et décrit les types d'EI. Matériel et méthodes : nous avons mené une étude exploratoire cas-témoin nichée dans une cohorte historique, comprenant 248 patients ayant initié une immunothérapie en oncologie dans les Hospices Civils de Lyon en 2017. Résultats : sur 248 patients, 93 ont présenté un effet indésirable (EI). Les 139 EI enregistrés sont apparus en moyenne à la 6ème cure. Ces EI concernaient principalement la peau (29,5%), les organes endocriniens (19,4%) et digestifs (10,8%). 17,3 % des EI identifiés étaient de grades III et IV (n=24). Aucun décès lié à l'immunothérapie n'a été constaté. Dans les échantillons cas-témoins, le sexe, l'IMC, les antécédents médicaux d'intérêt, le type de cancer, le statut métastatique et les traitements concomitants étaient semblables ; la totalité des patients étaient traités par anti-PD(L)-1 dans cette étude. Les plus grandes différences entre les deux groupes concernaient l'âge (66,5 vs 63,4 ans), le nombre d'injections (15,5 vs 4,8) et le taux de mortalité (43,3% vs 86,2%). Discussion : nos résultats correspondent avec les données de la littérature sur le type d'EI. Toutefois, les fréquences d'EI tous grades confondus sont inférieures à celles des essais cliniques, contrairement à celles des grades III-V qui sont similaires. Seuls les patients traités par anti-PD(L)-1 ont été inclus en raison de la période d'inclusion et la majorité d'entre eux présentaient un mélanome ou un cancer du poumon ainsi ces résultats ne peuvent guère être extrapolés à toutes les immunothérapies. Conclusion : nos données étaient semblables à celles des essais cliniques en ce qui concerne le type de toxicité, mais le taux d'EI pour tous les grades était plus faible. Aucun facteur de risque ou de prédisposition n'a cependant été identifié.

Date de soutenance: 13 Décembre 2019
Directeur(s) de thèse: Atzenhoffer, Marina
Sujet(s): Thèses > Pharmacie
Facultés: Facultés > Pharmacie
Mots-clés libres: Immunothérapie - Inhibiteurs de point de contrôle - Anti-CTLA-4 - Anti-PD(L)-1 - Effets indésirables liés aux immunothérapies
Déposé le: 16 Feb 2022 13:34

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