Bénéfices antalgiques et anxiolytiques d'une séance d'immersion en réalité virtuelle lors de la réalisation d'un bloc du plexus brachial pour une chirurgie programmée du membre supérieur. Etude RAViR (Regional Anesthesia and Virtual Reality)

Bertier, Harold (2021) Bénéfices antalgiques et anxiolytiques d'une séance d'immersion en réalité virtuelle lors de la réalisation d'un bloc du plexus brachial pour une chirurgie programmée du membre supérieur. Etude RAViR (Regional Anesthesia and Virtual Reality). Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Objectif : l'objectif principal de l'étude RAViR était d'évaluer les bénéfices d'une séance d'immersion en RV sur le niveau d'inconfort lié à la réalisation du bloc axillaire. Matériel et méthode : étude, monocentrique, prospective, non-randomisée, comparant l'inconfort lié à la réalisation d'un BAX entre un groupe de patients bénéficiant d'une prémédication standardisée par sufentanil (groupe contrôle) et un groupe de patient bénéficiant d'une séance d'immersion en RV (groupe RV). Le niveau d'inconfort était le score obtenu en additionnant les échelles numériques simples (ENS, de 0 à 10) de douleur et d'anxiété recueillis autour de la procédure d'anesthésie loco-régionale (ALR). Les paramètres vitaux ainsi que les effets indésirables ont également été comparés. La satisfaction du patient et de l'opérateur ont été relevés par un questionnaire. Résultats : de janvier à mars 2020, 42 patients dans le groupe RV et 41 dans le groupe contrôle ont été inclus. Comparé au groupe RV, le niveau d'inconfort avant ALR était plus élevé dans le groupe contrôle (3 (0 - 15) vs 5 (0 - 16) respectivement). Après ALR, il n'y avait pas de différence entre les groupes RV et contrôle sur les scores d'inconfort (7 (0 - 16) vs 6 (0 - 16) respectivement). Plus de 95% (40/42) des patients formulaient le désir de renouveler l'expérience de RV en cas d'ALR ultérieure. L'incidence des nausées et vomissements était plus élevé dans le groupe contrôle que dans le groupe RV (9,8% vs 0% respectivement). Conclusion : contrairement à la prémédication par sufentanil, la séance de RV n'a pas empêché une augmentation du niveau d'inconfort liée à la réalisation du BAX. Cependant, une très grande majorité des patients souhaitent renouveler l'expérience de RV en cas d'ALR ultérieure. D'autres études randomisées-contrôlées sont nécessaires pour évaluer les bénéfices de cette stratégie sur les nausées et vomissements associés à l'utilisation de sufentanil.

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