Influence de la qualité du sommeil sur la performance du sportif d'endurance. Etude observationnelle auprès d'une population de trailers en Occitanie

Dumas, Fabien (2021) Influence de la qualité du sommeil sur la performance du sportif d'endurance. Etude observationnelle auprès d'une population de trailers en Occitanie. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : la recherche de la performance est permanente chez le sportif compétiteur. La nutrition et la préparation physique sont au centre des préoccupations. La récupération et notamment le sommeil sont davantage pris en compte aujourd'hui. Quelle est l'influence de la qualité du sommeil sur la performance du sportif d'endurance ? Matériels et méthodes : pour répondre à cette question une étude épidémiologique, observationnelle, de type cohorte rétrospective a été menée auprès des participants du Poli trail de Gruissan en février 2019 (4 trails : 12km, 18km, 25km et 50 km). Le questionnaire de Pittsburgh évaluant la qualité du sommeil et celui de Horne et Ostberg évaluant la typologie circadienne ont été rempli par les trailers volontaires. Leurs paramètres de sommeil ont été confrontés à leurs performances sportives. Résultats : 175 trailers ont répondu correctement sur 2146 participants. Il n'a pas été observé de lien entre la qualité du sommeil et la performance sportive. Il existe une corrélation positive entre un temps de sommeil supérieur à 8H sur le mois précédent l'épreuve et la performance sportive des trailers du 25km. Les participants faisant état d'un temps de sommeil quotidien supérieur à 8H ont couru plus vite (9,09km/h) que ceux avec un temps de sommeil inférieur à 8H (8,11km/h) (p = 0.04). Il existe une corrélation positive entre la typologie circadienne matinale et la performance sportive d'un trail de 18km à 14H30. Les sujets " matinaux " ont couru plus vite (7,28min/km) que les sujets de typologie neutre (8,22 min/km) (p = 0,049). Discussion : le rôle métabolique (anabolisme protéique musculaire) et mnésique (renforcement des circuits neuronaux et de la commande motrice) que joue le sommeil peut expliquer cette tendance à de meilleurs résultats obtenus chez de longs dormeurs lors d'une épreuve de course à pied longue distance.

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