Caractéristiques des patients présentant une artérite à cellules géantes avec atteinte des gros vaisseaux hors aorte

Aizel, Ghali (2020) Caractéristiques des patients présentant une artérite à cellules géantes avec atteinte des gros vaisseaux hors aorte. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : nous décrivons les caractéristiques initiales des patients présentant une artérite à cellules géantes (ACG) avec atteinte des gros vaisseaux (hors aorte) au diagnostic, ainsi que le pronostic sur un suivi de 2 ans, par comparaison aux patients présentant une ACG sans atteinte des gros vaisseaux. L'objectif principal était de décrire le pronostic local (du membre index) des patients avec ACG et atteinte des gros vaisseaux (hors aorte) au diagnostic, au cours des 2 ans de suivi. Patients et méthode : il s'agit d'une étude de cohorte rétrospective observationnelle chez les patients atteints d'une ACG diagnostiquée au CHU de Toulouse entre janvier 2008 et juillet 2018. Résultats : l'incidence cumulée à 2 ans de l'aggravation clinique et/ou à l'imagerie du membre index, ou de l'atteinte d'un nouveau membre, ou de la revascularisation était de 27% (IC95% 16.6-42.2) dans le groupe des patients avec atteinte des gros vaisseaux au diagnostic, contre 5.8% (IC95% 1.5-21.5) dans le groupe des patients sans atteinte des gros vaisseaux. L'incidence cumulée à 2 ans de la rechute était de 50% (IC95% 36.7-65.2) dans le groupe des patients avec atteinte des gros vaisseaux contre 31.6% (IC95% 20.3-47.1) dans le groupe des patients sans atteinte des gros vaisseaux ; cette association était statistiquement significative avec un hazard ratio de 1.88 (IC95% 1.02-3.46). Conclusion : les patients avec atteintes des gros vaisseaux (hors aorte) au diagnostic d'ACG ont un pronostic local et général moins bon. Il s'agit de patients plus jeunes, en majorité des femmes, avec un temps de diagnostic plus long et moins de complications ophtalmiques. Il s'agit de patients rechutant plus volontiers, avec des moyennes de doses de prednisone à 2 ans plus élevées que les patients sans atteinte des gros vaisseaux.

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