Rolland, Marion (2019) Tumeurs germinales non séminomateuses de mauvais pronostic traitées selon le schéma de l'essai GETUG 13 entre 2013 et 2018 : étude rétrospective multicentrique en vie réelle. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.
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Résumé en français
Introduction : en 2014, l'étude de phase III GETUG 13 a montré que chez les patients traités pour une tumeur germinale non séminomateuse de mauvais pronostic qui avaient une décroissance défavorable des marqueurs tumoraux après un cycle de BEP, le recours à une chimiothérapie intensifiée améliorait la survie sans progression (SSP) en comparaison au traitement standard. C'est depuis le nouveau standard de traitement. En pratique, la toxicité est parfois limitante. L'objectif était de comparer la survie des patients traités selon le GETUG 13 afin de vérifier la reproductibilité en vie réelle. Matériel et méthodes : dans 3 centres français, les patients qui présentaient au moins un critère de mauvais pronostic de la classification de l'IGCCCG étaient éligibles. Après un cycle de BEP, les marqueurs tumoraux (HCG, AFP) étaient dosés entre J18 et J21. Le profil de décroissance des marqueurs était établi selon l'algorithme du GETUG 13. Si la décroissance était favorable (Fav), le patient recevait 3 cycles de BEP supplémentaires ; si elle était défavorable (Défav), une chimiothérapie dose-dense. Résultats : entre janvier 2013 et décembre 2018, 40 hommes ont été inclus : 9 dans le groupe Fav et 31 dans le groupe Défav. Le suivi médian était de 37,8 mois. A 1 an, la SSP des groupes Fav et Défav étaient respectivement à 77,8% et 71%. La survie globale à 1 an était à 100% et 83,1% pour les groupes Fav et Défav. Au diagnostic, le performans status était supérieur ou égal à 2 chez 45% des patients. La toxicité dans le groupe Défav était importante avec 55 % d'anémie de grade 3-4 et 74,2 % de neuropathie sensitive dont 6% de grade 3. Nous avons relevé un décès toxique. Un traitement de rattrapage par intensification thérapeutique avec autogreffe de cellules souches hématopoïétiques était requis chez 26% des patients contre 8% dans l'étude princeps. Conclusion : ces données sont en faveur d'une reproductibilité de l'étude GETUG 13 en vie réelle sur la SSP et la survie globale. La toxicité semble par contre plus importante.
Date de soutenance: | 14 Octobre 2019 |
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Directeur(s) de thèse: | Pouessel, Damien |
Sujet(s): | Thèses > Médecine spécialisée |
Facultés: | Facultés > Purpan |
Mots-clés libres: | Tumeurs germinales non séminomateuses - TGNS, - Mauvais pronostic - GETUG13 - Vie réelle - Décroissance des marqueurs tumoraux |
Déposé le: | 08 Jun 2021 16:31 |
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