Impact psychologique et social de la pratique d'une activité physique adaptée et collective de type rugby sans contact chez des patientes traitées ou suivies pour un cancer du sein ou gynécologique

Vergriete, Kélig (2020) Impact psychologique et social de la pratique d'une activité physique adaptée et collective de type rugby sans contact chez des patientes traitées ou suivies pour un cancer du sein ou gynécologique. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : l'augmentation des survivants post cancer, suggère un accroissement des besoins, marqués par une fatigue, des séquelles physiques et une hausse de l'anxiété et de la dépression, orientant vers une adaptation de l'offre de soins. L'activité physique pourrait répondre à ce besoin. Par notre travail nous souhaitions évaluer l'impact psychologique et social d'une activité physique collective, rugby à 5 Santé (R5S) chez des patientes suivies pour cancer du sein ou gynécologique. Méthodes : étude prospective, multicentrique dont les critères d'inclusion étaient des patientes suivies pour cancer et pratiquant le R5S, consentantes à l'étude. L'analyse a été réalisée par les questionnaires MFI 20, HADS, KESSLER K6, EORTC-QLQC30 distribués deux fois par an et corrélés, selon le test de Sperman, à la dépense énergétique hebdomadaire selon le score GPAQ, avec p<0,005 considéré significatif. Résultats : de septembre 2017 à mai 2020, 40 patientes ont été incluses dans 3 clubs : Toulouse, Dijon et Lavaur. Les résultats globaux aux questionnaires sont restés stables durant les 3 ans de suivi. L'analyse de leurs sous items montrait, une baisse de l'anxièté sur la 1ère année (p=0,003), de la " diminution de motivation " (p=0,02), une amélioration de la " fonction cognitive " (p=0,0372) et une hausse de la " fonction sociale ", (p=0,068). La corrélation à la dépense énergétique hebdomadaire, objectivait une moindre " baisse des activités " pour les plus actives, (p=0,014), une amélioration de la fonction cognitive pour une dépense hebdomadaire limitée et une majoration de la fatigue psychologique pour une activité modérée (p=0,0215, p=0,022). Une activité intense orientait vers une amélioration de la fatigue globale, des troubles psychologiques et de la qualité de vie. Conclusion : la pratique de R5S a réduit la baisse de motivation et augmenté les fonctions sociale et cognitive. Intégrée à un mode de vie actif, avec une dépense énergétique élevée, elle pourrait améliorer la qualité de vie. La poursuite du projet à plus grand effectif permettrait d'étayer l'hypothèse.

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