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Identification des déterminants conduisant au diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques : étude transversale sur un échantillon de 1733 femmes françaises

Bouteloup, Manon (2020) Identification des déterminants conduisant au diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques : étude transversale sur un échantillon de 1733 femmes françaises. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Objectif : le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) affecte près de 10% des femmes en âge de procréer. Pourtant, il semble mal diagnostiqué à l'échelle internationale. Suite au constat de ces complexités diagnostiques, l'objectif de cette étude était d'identifier les déterminants qui ont conduit à poser le diagnostic de syndrome des ovaires polykystiques chez des femmes françaises. Méthodes : une étude observationnelle, descriptive et rétrospective, par questionnaire en ligne, a été réalisée. Celui-ci a été diffusé par l'association de patientes Esp'OPK via les réseaux sociaux ainsi que par mail à leurs adhérentes, porteuses d'un SOPK. Résultats : 1733 réponses ont été analysées. Les principales raisons motivant les patientes à consulter un professionnel de santé étaient : le trouble menstruel (68,3%), et principalement l'oligo-spanioménorrhée (46,6%), une problématique d'infertilité (33,5%), l'hirsutisme (30,1%), le surpoids ou l'obésité (26,7%), des douleurs pelviennes (23,5%) et l'acné (22,4%). Les femmes consultaient initialement le médecin gynécologue (63,8%) ou le médecin généraliste (23%). Ce dernier était consulté dans un second temps dans 50,7% des cas. Une échographie était réalisée dans 95% des cas, tandis qu'un bilan sanguin l'était dans 83,7% des cas. Un délai de 2,5 ans était constaté entre les premières consultations et la confirmation diagnostique. Conclusion : A travers les réponses des patientes, notre travail a permis d'identifier les principaux éléments qui conduisent au diagnostic de SOPK. Celui-ci est porté au terme d'un parcours relativement long, pouvant faire intervenir plusieurs professionnels de santé. Un repérage précoce des troubles semble indispensable afin de raccourcir ce délai jusqu'au diagnostic et permettre la mise en place de mesures préventives et thérapeutiques adaptées.

Date de soutenance: 13 Octobre 2020
Directeur(s) de thèse: Brillac, Thierry
Sujet(s): Thèses > Médecine générale
Facultés: Facultés > Rangueil
Mots-clés libres: Syndrome des ovaires polykystiques - Diagnostic - Critères diagnostiques - Symptômes
Déposé le: 04 May 2021 16:49

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