Pneumopathies nécrosantes de l'enfant à l'ère vaccinale pneumococcique 13 valences : étude épidémiologique à propos de 25 cas du 1/1/2008 au 31/12/2018

Cathalau, Manon (2020) Pneumopathies nécrosantes de l'enfant à l'ère vaccinale pneumococcique 13 valences : étude épidémiologique à propos de 25 cas du 1/1/2008 au 31/12/2018. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Les pneumopathies sont des pathologies graves et rares de l'enfant. Notre hypothèse de travail était que la vaccination antipneumococcique 13 valences pouvait modifier l'épidémiologie bactérienne des PN de l'enfant. Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective monocentrique au CHU de Toulouse de 2008-20018. Nous avons sélectionné les dossiers des patients présentant des cavités à parois minces, unique ou multiples, dans des zones de condensation parenchymateuse en imagerie en excluant les abcès pulmonaires, les aspergilloses pulmonaires, les diagnostics de mucoviscidose, les pneumopathies à Mycobacterium tuberculosis et les malformations congénitales pulmonaires. La prévalence des PN parmi les PAC était de 0,8%. L'âge médian était de 2 ans. L'antibiothérapie préalable à l'hospitalisation réduisait la gravité clinique évaluée par le niveau de soin (p=0,01). Deux tableaux cliniques ont été mis en évidence. Les PN à Staphylococcus aureus, plus graves cliniquement, ont nécessité plus d'expansions volémiques, un niveau d'hospitalisation plus important et une durée de suivi plus longue que chez les enfants atteints de PN à Streptococcus pneumoniae. Aucun enfant n'est décédé. Deux enfants avaient des déficits immunitaires. Les PN nécessitent des prises en charge pluridisciplinaires, une antibiothérapie adaptée à l'écologie locale, une ponction pleurale si la PN se complique d'un empyème, mais pas de geste chirurgical. En complément, la recherche d'un déficit immunitaire semble nécessaire.

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