Epidémiologie des fractures vertébrales pédiatriques. Etude rétrospective sur dix ans au CHU de Toulouse

Laval, Lauren (2019) Epidémiologie des fractures vertébrales pédiatriques. Etude rétrospective sur dix ans au CHU de Toulouse. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Objectif : décrire la population des enfants qui se sont présentés aux urgences à la suite d'un traumatisme et qui présentaient une fracture vertébrale, les circonstances de l'accident, la localisation et le type de fracture ainsi que la prise en charge. Isoler des déterminants de gravité afin de mieux prendre en charge les patients dès leur arrivée aux urgences. Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive rétrospective monocentrique entre Juin 2007 et Juin 2017 au sein du service des Urgences Pédiatriques de l'Hôpital des Enfants du Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse (CHU). Ont été inclus tous les enfants admis aux urgences pédiatriques, dont le libellé du diagnostic de sortie comprenait les deux termes " fracture " et " vertèbre ". Résultats : notre population comptait 136 patients, 71 filles et 65 garçons (sex-ratio 0,9). La tranche d'âge la plus représentée était celle des 10-14 ans (75%). Les sports et loisirs représentaient les principales circonstances d'accident (48,5%). Les fractures étaient surtout thoraciques (58,8%), puis lombaires (31,6%) et enfin cervicales (9,6%). Ces résultats sont comparables aux données de la littérature, sauf pour le sex-ratio. Les seuls déterminants de gravité que nous avons pu mettre en lumière sont les accidents de la voie publique (AVP) et la saisonnalité (fractures plus graves au printemps-été). La douleur n'était pas présente dans 22% des cas (dont un quart de cas graves). Conclusion : nos résultats concernant les caractéristiques de la population, les circonstances de l'accident, la localisation et le type de fracture ainsi que la prise en charge sont comparables à la littérature mais ne le sont pas pour le sex-ratio. Il a été difficile d'isoler des déterminants de gravité qui pourraient nous permettre de modifier notre prise en charge. En revanche, l'inefficacité de la douleur comme critère de diagnostic ou d'estimation de la gravité a été établie.

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