Recueil de l'identité de la personne de confiance et informations sur les directives anticipées, systématiques, par le médecin généraliste : étude de faisabilité

Souilleaux, Marion (2019) Recueil de l'identité de la personne de confiance et informations sur les directives anticipées, systématiques, par le médecin généraliste : étude de faisabilité. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : le débat sociétal politico-éthique sur la fin de vie a accompagné l'élaboration de textes de loi en France introduisant la personne de confiance et les directives anticipées. Le médecin généraliste est responsable d'informer ses patients de ces dispositifs. L'objectif principal est d'étudier la faisabilité du recueil systématique, par le médecin généraliste, des souhaits des patients, à propos de la personne de confiance et des directives anticipées, lors d'une consultation en médecine générale. Matériel et méthodes : notre étude est quantitative observationnelle, au sein d'un pôle de santé aveyronnais. Le médecin généraliste devait interroger à l'aide d'un questionnaire, tout patient majeur consultant au sein du pôle, une semaine par mois pendant 3 mois consécutifs. Résultats : 1 820 questionnaires ont été analysés. Le taux de participation était de 50,4 %. 75,5 % des exclusions étaient motivées par "Médecin débordé". 12,6 % des patients avaient désigné une personne de confiance (27,5 % souhaitaient en désigner une) et 2,4 % avaient rédigé des directives anticipées (12,6 % souhaitaient les rédiger). Chez les patients ne connaissant pas ces dispositifs, 75 % étaient intéressés pour avoir plus d'informations. Conclusion : le recueil systématique des souhaits du patient concernant sa personne de confiance, parait faisable en consultation de médecine générale. L'information minimale systématique du patient concernant la rédaction de ses directives anticipées semble faisable au format "intervention brève". Certains obstacles comme le manque de temps et la difficulté à trouver "le bon moment" ont été identifiés. La méconnaissance de ces dispositifs reste importante. Nous devons intégrer ces dispositifs de façon systématique à l'exercice de la médecine générale et créer des consultations dédiées.

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