Survival outcomes for patients with recurrent low-grade serous ovarian carcinoma. A GINECO group & TMRG network study

Yazigi, Alexandre (2019) Survival outcomes for patients with recurrent low-grade serous ovarian carcinoma. A GINECO group & TMRG network study. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : le cancer séreux de bas grade de l'ovaire est une forme rare et très spécifique de cette maladie. La prise en charge optimale de cette maladie n'est à ce jour pas certaine, particulièrement en cas de récurrence de cette maladie en raison du faible nombre d'études. Matériels et méthode : nous avons mené une étude rétrospective multicentrique en analysant les cas de la base nationale prospective des tumeurs malignes rares gynécologiques (TMRG). Nous avons décrit les caractéristiques cliniques, biologiques, radiologiques ainsi que les traitements des patientes ayant eu une récidive d'un cancer séreux de bas grade de l'ovaire. Nous avons également étudié les facteurs associés à la survie de ces patientes. Résultats : entre 2000 et 2017 nous avons trouvé 149 patientes ayant présenté un carcinome séreux de bas grade de l'ovaire dans la base TMRG, parmi lesquelles 47 patientes (31.5%) ont eu une récidive de leur maladie. Concernant la première chirurgie, 28 (59.6%) patientes ont eu une chirurgie première, 16 (34%) patientes une chirurgie de cytoréduction secondaire. En analyse univariée, les facteurs associés à une mauvaise survie globale étaient : l'âge supérieur à 45 ans (RR : 3.21 , IC 95 % [1.41 - 7.29] , p = 0.003) ; le statut ménopausique (RR : 3.28, IC 95 % [1.47 - 7.31] ; p = 0.002), la présence d'ascite (RR : 2.21, IC 95 % [1.19 - 4.1], p = 0.012) ; atteinte mésentérique (RR : 2.6, IC 95 % [1.34 - 5.07], p = 0.003) ; La chimiothérapie en premier traitement de la récidive (RR : 2.64, IC 95 % [1.37 - 5.06] , p = 0.003). Les facteurs associés avec une meilleure survie étaient : chirurgie première aant récidive (RR : 0.37, IC 95 % [0.18 - 0.79], p = 0.007) ; la positivité des récepteurs aux œstrogènes (RR : 0.19, IC 95 % [0.07 - 0.54], p = 0.001) ; et la chirurgie en premier traitement de la récidive (RR : 0.11, IC 95% [0.04 - 0.31], p <10-4). Conclusion : dans cette étude, la chirurgie demeure le traitement le plus important même après récidive pour les patientes présentant un carcinome séreux de bas grade de l'ovaire. Un avis expert est justifié avant toute décision thérapeutique. La positivité des récepteurs aux œstrogènes est fortement associés à une meilleure survie : l'hormonothérapie étant une alternative thérapeutique importante dans ces cas-là. D'autres études sont nécessaires pour évaluer de nouvelles stratégies thérapeutiques telles que les inhibiteurs de MEK et BRAF ou l'immunothérapie, probablement en association.

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