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Evaluation dans l'étude longitudinale PHACS (pharmacologie de l'hormonothérapie adjuvante dans le cancer du sein) de l'auto-immunité et des manifestations rhumatologiques induites par les anti-aromatases dans le cancer du sein

Simons, Numa (2019) Evaluation dans l'étude longitudinale PHACS (pharmacologie de l'hormonothérapie adjuvante dans le cancer du sein) de l'auto-immunité et des manifestations rhumatologiques induites par les anti-aromatases dans le cancer du sein. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : les anti-aromatases (AA) prescrits dans le cancer du sein induisent un surrisque d'auto-immunité. La variation des taux d'auto-anticorps sous AA n'a jamais été évaluée de manière directe. Matériel et méthodes : des patientes de la cohorte PHACS ont été tirées au sort. Les ACAN, FR et ACPA ont été dosés, et la présence d'arthralgies ou d'un syndrome sec a été relevée à l'inclusion et après 12 à 24 mois de traitement par AA ou tamoxifène (TAM). Résultats : le nombre de patientes ayant des ACAN à titre supérieur ou égal à 1/320 augmentait de manière significative sous AA (28% contre 37,8%, p = 0,0126). Une tendance à un surrisque d'avoir des ACAN à titre supérieur ou égal à 1/320 été mise en évidence dans le groupe AA par rapport au groupe TAM (RR 1,51 [0,96 ; 2,37], p = 0,07), ce qui n'était pas le cas pour le FR ou les ACPA. La pharmacocinétique et la pharmacogénétique des AA ou du TAM n'étaient pas corrélée à l'apparition d'auto-anticorps. La présence d'ACAN à l'inclusion n'était pas corrélée à l'apparition d'arthralgies. La présence d'ACAN sous AA était non significativement corrélée à la présence d'un syndrome sec (RR 1,42 [0,96 ; 2,1] p = 0,09). Les arthralgies étaient plus fréquentes sous AA dans les auto-questionnaires (RR 1,07 [0,68 ; 1,67], p = 0,83) ainsi que dans le dossier patient informatisé (RR 1,35 [1,07 ; 1,7], p = 0,008). La présence d'ACAN était corrélée de manière non significative à la présence d'arthralgies (RR 1,39 [0,92 ; 2,1], p = 0,12). Il n'y avait pas de lien entre arthralgies et FR ou ACPA. Il n'y avait pas de différence d'IMC entre patientes arthralgiques ou non. Conclusion : cette étude permet de souligner la majoration du risque d'auto-immunité sous anti-aromatase, et la nécessité de surveiller l'apparition de signes cliniques évocateurs sous traitement.

Date de soutenance: 6 Septembre 2019
Directeur(s) de thèse: Laroche, Michel
Sujet(s): Thèses > Médecine spécialisée
Facultés: Facultés > Purpan
Mots-clés libres: Arthralgies - Auto-immunité - Cancer du sein - Anti-aromatase
Déposé le: 02 Mar 2020 16:08

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