Quels sont les critères cliniques et instrumentaux guidant le choix d'une chirurgie correctrice d'un pied équin-varus chez les adultes cérébrolésés ? Une revue systématique de la littérature

Salib, Marianne (2019) Quels sont les critères cliniques et instrumentaux guidant le choix d'une chirurgie correctrice d'un pied équin-varus chez les adultes cérébrolésés ? Une revue systématique de la littérature. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Objectif : rapporter les données préopératoires orientant le choix des techniques chirurgicales dans la prise en charge du pied équin-varus (PEV) chez le patient cérébrolésé. Méthode : la méthodologie Prisma a été respectée. Toutes les études notifiant une chirurgie du PEV du cérébrolésé en langue anglaise ou française et sans limitation de dates ont été incluses. La stratégie de recherche a concerné quatre bases de données (Pubmed, Medline, Cochrane, Pedro). La qualité des études a été évaluée avec le score Minors. Résultats : 60 études (n= 2291 patients) ont été analysées, et concernaient des neurotomies (n=523), des allongements isolés de la loge postérieure de jambe (n=437), des transferts antérieurs du tibial antérieur (n=888), du long fléchisseur des orteils ou de l'hallux (n=249), du long extenseur de l'hallux (n=102), du tibial postérieur (n=41) et du long fibulaire (n=41). Une étude concernait spécifiquement la réalisation d'arthrodèses (n=10). Les neurotomies étaient réalisées en cas d'équin spastique, non rétractés dans 87% des cas. La motricité des releveurs de pied n'était évaluée que dans 70% et 27% des études concernant les neurotomies et les allongements isolés, respectivement, et notifiaient un testing supérieur à 2 en MRC pour 50 à 75% des études ainsi qu'une contraction sélective ou syncinétique pour 77% des patients. Lors des transferts tendineux antérieurs, la motricité était relevée dans 20% à 46% des études, et la présence d'une activation musculaire à la marche dans 46 à 56% des études. Même si la présence d'une contraction volontaire favorisait un meilleur résultat, c'était la correction d'un varus qui justifiait le transfert du tibial antérieur dans 60% des études contre 30 % pour les autres transferts, ces derniers étant justifiés par leur hyperactivité musculaire ou leur possibilité de contraction volontaire. Conclusions : cette revue souligne l'hétérogénéité des approches chirurgicales dans la prise en charge du PEV, et a permis de proposer une évaluation standardisée permettant d'adapter le choix des techniques à chaque patient

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