Actes de violence subis dans l'exercice de la médecine générale par les internes en SASPAS : un état des lieux

Beneite, Axelle (2019) Actes de violence subis dans l'exercice de la médecine générale par les internes en SASPAS : un état des lieux. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : les actes de violence dans l'exercice de la Médecine Générale sont de plus en plus fréquents. Pour soutenir les Médecins victimes et recenser ces actes le conseil de l'Ordre des Médecins a créé en 2002 l'Observatoire National de la Sécurité des Médecins. L'exercice en ambulatoire étant développé durant l'internat de Médecine Générale, et en l'absence de données retrouvées, nous avons réalisé une étude épidémiologique dont l'objectif principal était de mesurer la prévalence des actes de violences subis par les internes en consultation en SASPAS en ex Midi-Pyrénées. Matériel et méthode : nous avons interrogé par auto-questionnaire les internes de Médecine Générale des promotions de 2013,2014 et 2015 dépendants du DUMG de Toulouse entre mai 2019 et juillet 2019 par courriel et via Facebook. Résultats : sur les 144 réponses reçues (taux de participation 28,3%) aucun interne n'a subi d'atteinte physique. Deux internes ont subi une atteinte aux biens matériels. 50,7% des internes ont subi des atteintes verbales de la part des patients (83,6%) ou de leur accompagnant (16,4%). Ces atteintes étaient des incivilités à 53,4%. Le principal déterminant de l'atteinte verbale était un refus de la part de l'interne (63%). Il n'y a pas eu de conséquences de cette atteinte pour 72,6 % des internes mais 17,8 % ont acquis un moyen de défense personnel. 114 internes (79,7%) ont répondu "oui" à la question "Pensez-vous qu'un cours dans le cadre de la formation initiale du DES concernant la gestion des actes de violence aurait pu vous être bénéfique". Seulement 15,4% des internes connaissaient l'ONSM. Conclusion : les résultats concordent majoritairement avec les données de la littérature. Le Médecin généraliste est exposé à la violence, principalement verbale. La connaissance des structures et recours existants et la formation, initiale ou continue, sont à développer afin de mieux prévenir et gérer ces situations afin d'en limiter les conséquences.

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