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Puberté précoce et avancée : parlons-en ! Enquête de pratiques sur le dépistage de la puberté précoce et avancée par les médecins généralistes de la région ex-Midi-Pyrénées

Sassard, Marine (2019) Puberté précoce et avancée : parlons-en ! Enquête de pratiques sur le dépistage de la puberté précoce et avancée par les médecins généralistes de la région ex-Midi-Pyrénées. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : l'incidence de la puberté précoce et avancée est en augmentation depuis ces vingt dernières années. Les conséquences principales sont la petite taille adulte définitive (pour la puberté précoce uniquement) et un retentissement psychologique négatif. Le médecin généraliste est amené à effectuer de nombreux dépistages dans le cadre du suivi pédiatrique. L'objectif de notre étude était de décrire les pratiques dans le dépistage de la puberté précoce et avancée des médecins généralistes de la région ex-Midi-Pyrénées. Matériel et méthode : étude épidémiologique observationnelle, descriptive, transversale réalisée à l'aide d'un questionnaire diffusé aux médecins généralistes par l'URPS, du 19 juin au 17 juillet 2018. Résultats : sur les 2 433 questionnaires envoyés 247 médecins ont répondu : 63% de femmes, la population pédiatrique représentait moins de 25% de la patientèle pour 52%, aucune formation sur ce sujet n'avait été suivie par 78% des médecins. L'évaluation du stade pubertaire était réalisée par 72% des médecins mais le plus souvent débutée à un âge trop tardif pour permettre le dépistage de la puberté précoce. Seule la puberté avancée pouvait être dépistée. L'examen des caractères sexuels secondaires était fait durant l'inspection, malgré des difficultés ressenties par 66% des médecins. La classification de Tanner était utilisée (74%) pour définir le stade pubertaire. En cas de suspicion de puberté précoce ou avancée, un bilan radiologique était prescrit dans 99% des cas (essentiellement l'âge osseux et l'échographie pelvienne chez la fille), un bilan biologique était prescrit dans 28% des cas (essentiellement FSH, LH, testostérone, œstradiol). Le patient était systématiquement adressé au spécialiste dans 58% des cas lors d'une suspicion de puberté précoce et dans 48% des cas lors d'une suspicion de puberté avancée. Discussion : la nouvelle version du carnet de santé en mettant l'accent sur l'examen des organes génitaux externes peut aider les médecins généralistes à renforcer leur pratique dans le dépistage de la puberté précoce. La diffusion élargie de recommandations sur la conduite à tenir devant une puberté avancée pourrait permettre d'améliorer les pratiques des médecins généralistes.

Date de soutenance: 18 Avril 2019
Directeur(s) de thèse: Latrous, Leila
Sujet(s): Thèses > Médecine générale
Facultés: Facultés > Rangueil
Mots-clés libres: Dépistage - Puberté précoce - Puberté avancée - Médecins généralistes
Déposé le: 19 Aug 2019 13:43

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