Etat des lieux des connaissances et de l'intérêt des internes de médecine générale et médecins généralistes non thésés de l'ex-région Midi-Pyrénées concernant la méditation de pleine conscience en vue de son utilisation dans leur gestion du stress et des émotions

Dripaux, Alice (2019) Etat des lieux des connaissances et de l'intérêt des internes de médecine générale et médecins généralistes non thésés de l'ex-région Midi-Pyrénées concernant la méditation de pleine conscience en vue de son utilisation dans leur gestion du stress et des émotions. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : Les étudiants en médecine présentent des niveaux de stress, de dépression et d'épuisement professionnel élevés en comparaison à la population générale. La méditation de pleine conscience (MPC) a montré son intérêt dans la réduction du stress et la régulation émotionnelle. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'état des connaissances et l'intérêt des internes de médecine générale (IMG) et des médecins généralistes (MG) non thésés concernant la MPC, en vue de son utilisation dans leur gestion du stress et des émotions. L'objectif secondaire était de déterminer les modalités de formation éventuellement souhaitées par les étudiants interrogés, le cas échéant. Méthode : Six cent cinquante-neuf IMG et MG non thésés de Midi Pyrénées ont été invités à répondre à un auto-questionnaire en ligne, entre juillet et octobre 2018. Résultats : Cent vingt-cinq ont participé, soit un taux de réponse de 18,9%. Parmi eux, 58% connaissaient la MPC préalablement à l'étude et 82% souhaitaient découvrir ou approfondir cette pratique. Concernant les formations présentielles, 21% souhaitaient que cette formation émane du département universitaire de médecine générale, 18% d'un organisme de formation médicale continue et 15% d'un organisme non médical. Les durées souhaitées étaient par ordre de préférence : 4 demi-journées, 1 demi-journée ou un programme MBSR complet (8 semaines). Conclusion : La mise en place d'une formation à la MPC est plébiscitée par les participants à l'étude. Ceux-ci seraient principalement attirés par une durée de 4 demi-journées. Les réponses ne permettent pas, en revanche, de dégager de préférence nette quant à la structure dont émanerait cette formation. Dans ce contexte, un séminaire de découverte et d'expérimentation de la MPC, co-organisé par le DUMG et l'association locale des internes, pourrait être envisagé.

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