Enquête de pratiques, auprès des médecins généralistes du Gers et du Tarn, concernant la prescription du vaccin préventif du zona et des névralgies post-zostériennes chez les patients âgés de 65 à 74 ans

Carrasco, Marie (2018) Enquête de pratiques, auprès des médecins généralistes du Gers et du Tarn, concernant la prescription du vaccin préventif du zona et des névralgies post-zostériennes chez les patients âgés de 65 à 74 ans. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : le zona atteint 20% de la population générale. Une personne sur 4 ayant eu la varicelle (soit >90% de la population) souffrira d'un zona au cours de sa vie. L'incidence annuelle du zona en France métropolitaine en 2017 est de 4 nouveaux cas par an pour 1000 habitants. Le zona diminue la qualité de vie, augmente la morbidité et a un coût annuel estimé à 170 millions d'euros. Depuis mars 2016, un vaccin préventif du zona et des NPZ, Zostavax(r), est sur le calendrier vaccinal. Mais il semble peu prescrit. Objectif : l'objectif principal de cette étude est de savoir si les médecins généralistes du Gers et du Tarn prescrivent le vaccin préventif du zona et des névralgies post-zostériennes chez les patients âgés de 65 à 74 ans. L'objectif secondaire de cette étude est de connaitre les freins à la prescription de ce vaccin chez les patients âgés de 65 à 74 ans. Méthode : étude quantitative, descriptive, observationnelle par enquête de pratiques. Nous avons envoyé par voie postale un questionnaire aux médecins généralistes du Gers et du Tarn. L'analyse statistique a été faite grâce au test du Chi 2 et au test de Fischer, avec alpha= 0.05. Résultats : 307 médecins généralistes ont été inclus. Le taux de réponse a été de 62.40%. 60.59% des médecins généralistes ne prescrivent jamais le vaccin. Mais parmi les médecins prescripteur, on remarque que les médecins Gersois prescrivent plus le vaccin que les médecins Tarnais (p=0.008). Les principaux freins à la prescription du vaccin sont : oubli de prescription, pas une priorité, pas assez de recul, pas connu, pas convaincu par son efficacité, le coût, le manque d'information, la réticence des patients... Conclusion : dans l'ensemble le vaccin Zostavax(r) n'est pas prescrit par les médecins généralistes, surtout par oubli, par manque de recul, par manque d'information. Nous sommes en attente d'études sur la nécessité ou pas d'une dose de rappel pour le Zostavax(r), ainsi que sur l'efficacité à long terme d'un nouveau vaccin, Shingrix(r), et d'autres vaccins seraient en cours d'étude.

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