Caracterisation in vitro en scanner double énergie de collections, épanchements intra abdominaux et autres liquides biologiques

Losco, Roxane (2018) Caracterisation in vitro en scanner double énergie de collections, épanchements intra abdominaux et autres liquides biologiques. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Objectifs : contrairement au scanner conventionnel, les propriétés du scanner double énergie permettent une approche qualitative et en particulier moléculaire des structures analysées. Nous avons décidé d'appliquer ces possibilités à la caractérisation des épanchements, collections intra abdominales et autres liquides biologiques. Matériel et méthodes : étude in vitro, monocentrique, prospective, dans le service de radiologie du CHU de Rangueil. Nos 46 échantillons inclus étaient répartis en 5 groupes selon leur provenance : 12 échantillons pour le groupe I : liquide infecté prouvé ou fortement suspecté ; 7 pour le groupe B bile ; 6 pour le groupe ES épanchement séreux ; 11 pour le groupe L lymphocèle ; et 10 pour le groupe S sang. Les acquisitions étaient réalisées sur un scanner Toshiba One Genesis (technologie double énergie : acquisition séquentielle). Etaient analysés par le logiciel de post traitement fourni par le constructeur les densités natives à 80kV et 135kV, la densité en reconstruction monochromatique virtuelle au best CNR(=bCNR), le coefficient de dissociation, le Z atomique et la densité électronique moyens (analyse numérique et visuelle de ces deux derniers éléments). Résultats : l'ensemble des densités du groupe S était supérieur aux autres groupes (à 135kV 55UH p=0.00001, à 80kV 58UH p=0.007, au bCNR 56UH p<0.00004) ; le groupe I présentait une densité supérieure à tous les autres groupes à 135kV (28UH p=0.00001) et à 80kV (35UH p=0.00007), supérieure à celle du groupe L au bCNR (30UH p=0.00004). Le coefficient de dissociation du groupe B était de 3.9, supérieur à celui des autres groupes (p=0.0007) et celui du groupe S de 1.5, inférieur aux autres (p=0.0007). La densité électronique moyenne du sang était supérieure à celle des autres groupes en analyse numérique et visuelle (3.4810^23/cm3 p<0.0001). Conclusion : notre étude nous a permis de différencier grâce à la double énergie la bile et les liquides infectés des autres échantillons.

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