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Epidémiologie des lésions traumatiques secondaires à la pratique de l'hoverboard et du skateboard aux urgences pédiatriques du CHU de Toulouse

Teyssier, Martin (2018) Epidémiologie des lésions traumatiques secondaires à la pratique de l'hoverboard et du skateboard aux urgences pédiatriques du CHU de Toulouse. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Introduction : L'hoverboard est une activité récréative récente, responsable d'une augmentation des recours aux urgences dans certains pays. Le skateboard est lui aussi une activité récréative dont le potentiel traumatique est déjà bien connu. L'objectif de notre étude était de décrire une population d'enfants victimes d'accidents d'hoverboard et de skateboard et de les comparer. Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, comparative. Nous avons inclus tous les enfants victimes d'accidents en hoverboard et skateboard consultant aux Urgences Pédiatriques du CHU de Toulouse entre le 1er février 2017 et le 1er février 2018. Résultats : Nous avons analysé 124 patients, 70 dans le groupe hoverboard et 54 dans le groupe skateboard. L'âge moyen était de 9,9 ans pour les patients victimes d'accidents en hoverboard, avec un sex-ratio de 1,12. Les accidents d'hoverboard avaient lieu essentiellement dans un cadre domestique et le mécanisme accidentel principal était une perte d'équilibre. Cette activité était responsable d'atteinte du membre supérieur le plus souvent (70%), suivi de l'extrémité céphalique (12,9%). En comparaison avec le skateboard, l'hoverboard était responsable de plus d'accidents domestiques que le skateboard (53% vs 65%, p=0,18), et de plus d'admissions estivales (36% vs 19%, p=0,038, OR 2,4(1,1-5,7)). Les lésions concernaient plus fréquemment le membre supérieur (70% vs 57%, p=0,15), et moins fréquemment l'extrémité céphalique (13% vs 26%, p=0,067). Il existait une prédominance de fractures pour ces activités (54% skateboard à 57% hoverboard), avec une tendance à avoir plus de fractures ouvertes dans le groupe hoverboard (11% vs 6%, p=0,18), touchant essentiellement les doigts (75%). Il n'existait pas de différence en terme de gravité. Conclusion : L'hoverboard est une activité en plein essor chez les enfants, avec un potentiel traumatique non négligeable. Sa pratique présente des similitudes lésionnelles avec le skateboard. Le port de protection, le respect des consignes de sécurités et la mise en place de campagne de prévention semblent nécessaire pour limiter les accidents.

Date de soutenance: 15 Octobre 2018
Directeur(s) de thèse: Chanut, Mathieu
Sujet(s): Thèses > Médecine générale
Facultés: Facultés > Rangueil
Mots-clés libres: Hoverboard - Skateboard - Traumatologie pédiatrique - Fractures - Pédiatrie - Prévention
Déposé le: 30 Nov 2018 13:00

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