Iatrogénie médicamenteuse : étude épidémiologique aux urgences du CHU de Toulouse

Lombart, Aline (2016) Iatrogénie médicamenteuse : étude épidémiologique aux urgences du CHU de Toulouse. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine générale, Université Toulouse lll - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Objectif : l'objectif de cette étude est d'évaluer le nombre de déclaration d'évènements indésirables médicamenteux (EIM), avant et après formation des urgentistes sur la pharmacovigilance. Matériel et méthodes : il s'agit d'une étude épidémiologique de type avant-après au sein des urgences du CHU de Toulouse. L'objectif est de comparer le nombre de déclarations d'événements indésirables à partir du bouton "Iatrogénie médicamenteuse" du logiciel Urqual, avant formation des urgentistes (du 01/02 au 31/03/2016) et après leur formation (du 01/04 au 31/05/2016). Résultats : 86 patients ont été codés "Iatrogénie médicamenteuse" (soit 0,19% des passages aux urgences) et 68 patients ont été inclus. 16 sur 17375 avant la formation des urgentistes, contre 52 sur 17063 après, soit une augmentation significative du nombre de signalement (p<0,05). L'âge médian est de 69 ± 21 ans, et le rapport homme/femme de 0,6. Les événements indésirables les plus fréquents étaient les troubles digestifs et hémorragiques, et les classes médicamenteuses les plus fréquemment incriminées les anti-thrombotiques et les médicaments à visée neuropsychiatrique. Vingt six patients ont été hospitalisés. L'EIM a mis en jeu le pronostic vital de huit patients, deux ont eu des séquelles et deux sont décédés. Conclusion : l'utilisation d'un bouton de déclaration des EIM, associée à une formation des professionnels de santé permet d'augmenter le taux de déclaration d'EIM.

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