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Influence de la prise de médicaments et de substances psychoactives sur la décision de recours à une interruption volontaire de grossesse : enquête en Haute-Garonne

Masuy, Hyacinthe (2016) Influence de la prise de médicaments et de substances psychoactives sur la décision de recours à une interruption volontaire de grossesse : enquête en Haute-Garonne. Thèse d'exercice en Thèses > Pharmacie, Université Toulouse lll - Paul Sabatier.

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Résumé en français

Cette étude a été menée au Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse et auprès de médecins libéraux du réseau REIV Midi-Pyrénées, d'avril à décembre 2015. L'objectif était de déterminer si la décision d'interrompre une grossesse pouvait être liée à la consommation de médicaments ou de substances psychoactives. Cent treize femmes en demande d'IVG ont accepté de répondre à un questionnaire sur la consommation de ces produits. Parmi elles, 58% ont consommé un médicament dans les trois derniers mois et 76% une substance psychoactive non médicamenteuse. L'alcool et le tabac sont largement utilisés. Une proportion moins importante de femmes a recours aux drogues illicites mais celles-ci ont un impact beaucoup plus prononcé sur la décision de ne pas poursuivre la grossesse. Dix-huit pour cent des médicaments déclarés sont impliqués dans la demande d'IVG. Ce chiffre augmente fortement pour les médicaments psychoactifs (38%). Pour 14 des 66 femmes ayant consommé un médicament, cette prise les a conduites à interrompre leur grossesse. Plus de 40% de ces femmes prenaient un médicament agissant sur le système nerveux, en particulier des psychotropes, souvent en association avec des substances psychoactives non médicamenteuses qui elles aussi ont joué un rôle dans la demande d'IVG. Le caractère psychoactif des produits consommés est donc déterminant. De façon générale, le pouvoir tératogène des médicaments est largement surestimé par les femmes interrogées. Les conséquences de la prise d'un médicament sur la décision de poursuivre ou pas la grossesse sont liées à l'estimation du risque potentiel pour le fœtus suite à cette exposition. La méconnaissance du risque est source d'inquiétude et peut amener à interrompre une grossesse pour des raisons injustifiées.

Date de soutenance: 1 Juin 2016
Directeur(s) de thèse: Damase-Michel, Christine
Sujet(s): Thèses > Pharmacie
Facultés: Facultés > Pharmacie
Mots-clés libres: Interruption volontaire de grossesse (IVG) - Médicaments - Substances psychoactives - Risque tératogène - Influence - Grossesse
Déposé le: 24 Aug 2016 11:08

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