Logo Logo

Etude en IRM des macroadénomes hypophysaires corticotropes silencieux

Rivière, Louis-David (2015) Etude en IRM des macroadénomes hypophysaires corticotropes silencieux. Thèse d'exercice en Thèses > Médecine spécialisée, Université Toulouse lll - Paul Sabatier.

[img]
Preview
PDF (L'auteur ne souhaite pas la mise en ligne de sa thèse. L'exemplaire papier peut être consulté ou emprunté à la BU Santé de Toulouse.)
Télécharger (19kB)

Résumé en français

Objectif : Décrire les aspects en IRM des macroadénomes hypophysaires corticotropes silencieux, puis les comparer à ceux des macroadénomes corticotropes secrétants et à ceux d'un groupe témoin de macroadénomes gonadotropes non fonctionnels. Matériel et méthode : Etude rétrospective (1999-2014) des IRM hypophysaires initiales de 19 patients porteurs de macroadénomes corticotropes (12 silencieux et 7 secrétants) opérés et confirmés par anatomopathologie. Le volume tumoral, l'extension locorégionale, le caractère kystique (microkystique, macrokystique ou mixte) et le signal en T2 étaient analysés puis comparés en fonction du caractère secrétant ou non de ces macroadénomes corticotropes. Ces paramètres étaient ensuite comparés à ceux de macroadénomes gonadotropes. Résultats : Le volume tumoral moyen des corticotropes silencieux était de 10,1 cm3. Le signal était globalement hyperintense en T2 avec un ratio [signal adénome/signal corps calleux] = 2,1. Ils comprimaient le chiasma dans 91,6% (11/12), envahissaient au moins un sinus caverneux dans 58,3% (7/12) et le sinus sphénoïdal ou le clivus dans 41,7% (5/12). Les tumeurs étaient kystiques dans 92% des cas (11/12 dont 7 microkystiques, 2 macrokystiques et 2 mixtes). Les deux types de macroadénomes corticotropes étaient fréquemment kystiques (92% des silencieux et 86% des secrétants), mais les silencieux présentaient une tendance à l'aspect multimicrokystique (58,3% vs 14,3%, p=0,06). Cet aspect n'est cependant pas spécifique puisque retrouvé également chez 27,3% des gonadotropes (p = 0,07). Une forme initialement hémorragique a été retrouvée chez 25% (3/12) des corticotropes silencieux, à l'occasion d'un évènement clinique évocateur d'apoplexie (n=2) ou de découverte fortuite sur l'IRM. Conclusion : Les macroadénomes corticotropes silencieux sont volumineux, hyperintenses en T2, kystiques, avec une extension surtout latéro et supra-sellaire. Ils présentent fréquemment un aspect original multimicrokystique, permettant de les suspecter en pré-opératoire.

Date de soutenance: 30 Octobre 2015
Directeur(s) de thèse: Bonneville, Fabrice
Sujet(s): Thèses > Médecine spécialisée
Facultés: Facultés > Purpan
Mots-clés libres: Macroadénome - Hypophysaire - Corticotrope - Silencieux - Multimicrokystique - Microkystique - Logette - Macrokystique - Mixte - Secrétant - Gonadotrope
Déposé le: 08 Feb 2016 14:03

Actions (login required)

Voir document Voir document